Est-ce pour que les choses roulent à nouveau qu'Anderlecht a engagé Patrick Lefevere, un spécialiste du cyclisme? Il avoue en tout cas avoir été le premier surpris.
"Quand on fait appel à mes connaissances, j'aime aider", dit-il. "Mais ce n'est pas moi qui vais restructurer Anderlecht. Je donnerai juste mon avis si on me le demande, je n'aurai aucun pouvoir de décision."
Lefevere affirme avoir été mis au courant par la presse. "J'avais eu un contact avec Wouter Vandenhaute, qui m'en avait parlé. Nous sommes amis depuis 20 ans. Marc Coucke, avec qui j'ai toujours gardé le contact après son passage dans le cyclisme, m'avait appelé également. Il était prévu qu'ils présentent ma candidature au conseil d'administration et que, si celui-ci l'acceptait, je serais ensuite prévenu. Mais il y a eu une fuite."
Lefevere aura-t-il le temps de s'occuper du club? "Je ne sais même pas combien de fois par an le conseil d'administration se réunit. Ni même si je serai payé. Je suis de l'ancienne école: je dis d'abord oui puis je m'occupe des finances. Il me reste du temps car mon équipe cycliste est en de bonnes mains mais ce n'est pas parce que j'assiste à tous les matches qu'Anderlecht jouera mieux."
Il avoue même à demi-mots ne pas être supporter d'Anderlecht. "J'y suis souvent allé avec des sponsors et j'étais ami avec le père d'Olivier Deschacht mais quand j'allais au football, je m'intéressais plus au fnctionnement des loges qu'au football. Et j'allais encore plus souvent à Bruges, avec Latexco et Deceuninck."