Auteur d'un excellent début de saison avec l'Antwerp, Dieumerci Mbokani aura à cœur de briller ce dimanche face à son ancienne équipe, le Standard. L'attaquant congolais a accordé un long entretien au quotidien "Le Soir". Il a notamment évoqué son transfert manqué à Anderlecht cet été.
"J’étais prêt à y aller mais pour des raisons qui leur appartiennent, ils n’ont pas voulu de moi", explique-t-il. Une déception ? "Vous savez, Anderlecht, c’est près de chez moi puisque j’habite toujours à Bruxelles. C’est là que j’ai commencé, j’y ai été et y suis toujours bien accueilli.
Avec sept buts au compteur et deux matches en moins, Mbokani à marqué presque autant à lui tout que toute l'équipe d'Anderlecht qui comptabilise huit buts. C'est dire s'il aurait pu rendre de fiers services aux Bruxellois.
"Sans doute, oui. Il y a beaucoup de jeunes, la mise en place nécessite beaucoup de temps mais je suis persuadé que cela donnera quelque chose de bien à terme. Quand je parle avec les supporters, ils me demandent toujours quand je vais revenir à la maison. Pour le moment, je suis ici, ce n’est pas mon problème."
Enfin, comment ne pas évoquer le Standard, son ancien club et le prochain adversaire des Anversois ce dimanche.
Je me souviens de nos deux titres et notamment du premier, acquis face à Anderlecht lors d’un match où j’avais marqué les deux buts de la victoire. Du coup, on avait mis fin à une période disette de 25 ans avec un effectif de dingue. C’était de la folie mais moi j’étais insouciant. J’étais jeune mais Michel Preud’homme m’avait mis en confiance tout en étant exigeant vis-à-vis de moi. Je l’ai toujours considéré comme mon père et, par la suite, on est restés en contact, notamment quand il a voulu me faire signer à Bruges.