Mouscron est la révélation de ce début de championnt avec une troisième place au classement après sept journées de championnat. Patrick Declerck, le Président des Hurlus, a accordé un entretien à la RTBF.
"Je me réjouis qu’on s’intéresse à un petit qui est dans le haut du tableau car on a beaucoup parlé d’un grand qui ne va pas bien et qui est en bas", commence-t-il en faisant référence au Sporting d'Anderlecht. "Ça tourne bien chez nous, mais Paris n’a pas été construit en un jour. Quand on est arrivé, Paul Allaerts et moi, on avait un projet. C’est ce dernier qui se met en place. Notre philosophie ? Quand les actionnaires minoritaires actuels ont repris le club, c’était avec la ferme volonté de faire survivre le Futurosport, notre école des jeunes. Il n’y a pas d’école de jeunes s’il n’y a pas de grand club de foot. On essaie, de plus, que des jeunes éléments percent au sein de l’équipe première. Benjamin Van Durmen en est le plus bel exemple."
Pourtant, le ne dispose que d'un budget de 8 millions d'euros. "Quand vous avez un petit budget, et nous avons le plus petit de D1A, on doit, comme dans un ménage, bien étudier ce qu’on dépense. Avec certains prêts récents, comme Govea ou Awonyi, on constate que des grands clubs nous font confiance. A Mouscron, ils ont l’occasion de se ressourcer.
L'objectif cette saison est le maintien... dans un premier temps. "On ne se la pète pas à Mouscron ! Ce n’est pas une de nos caractéristiques. On garde la tête froide, notre but est d’être sauvé le plus vite possible. Après, on verra ce qu’on pourra faire en plus. Dans mon contentement, un point m’irrite : c’est le manque de monde dans le stade, même si notre kop est formidable. Les jeunes joueurs qui se battent ont besoin d’être soutenus. 'C’est superbe à Mouscron, venez' : c’est le message que je souhaite faire passer. Les affaires ? Les nuages ne sont pas arrivés naturellement, on les a mis au-dessus de notre tête. Je constate que personne n’a été inculpé et qu’ils n’ont rien trouvé d’irrégulier."